Face à son principal rival, je lui avais fait une promesse : "On va prendre sa place sur Google." A l'époque, c'était mon premier client en publicité Google, un dépanneur automobile à Lyon. Il avait déjà dépensé des fortunes sur Google Ads pour tenter de détrôner un concurrent qui dominait le secteur. Sa crainte était simple : continuer à investir sans jamais y arriver. Au début, on s'est concentré sur la technique. On a développé une approche innovante : une page de destination dont le titre changeait en temps réel selon la ville du visiteur. C'était malin, mais ça ne suffisait pas. Les performances stagnaient. Le vrai tournant n'a pas été un algorithme, mais des conversations téléphoniques. À chaque fois qu'il était en dépannage, je lui demandais d'interroger son client final : "Qu'avez-vous tapé exactement sur Google ?" "Est-ce que le numéro de téléphone qui s'affichait vous a inspiré confiance ?" On a arrêté de penser "marketing" pour penser "panne sur le bord de la route". En ajustant les messages avec ces retours de terrain, tout a changé. Le meilleur indicateur de succès ? Pas un graphique. C'étaient les appels de ses rivaux, lui demandant, incrédules, comment il faisait pour être premier partout, tout le temps. On avait réussi. Cette expérience a forgé ma méthode : la technique est un outil, mais la vraie stratégie naît de la compréhension profonde du client.